samedi 6 août 2016

Qui s'y pique s'y frotte !






(Publication initiale : 29 juin 2008)


Que peut bien signifier ce titre ? Si vous lisez les deux textes qui suivent, tout va s'éclaircir... Tout d'abord, Lise nous offre un poème tendre et délicat :

 ORTIES  

J'ai cueilli des orties ces belles des champs  
qui vous obligent à les toucher délicatement.  
Elles poussent dans les sentiers et les endroits peu fréquentés, 
tous ces lieux où les pas hésitent à s'aventurer.  
Mais si vous osez les approcher avec égard 
elles vous délivrent leur nectar  
et vous donnent sans compter  
tout ce que vous désirez.  
Cette vie qu'elles ont mis tant d'amour à protéger 
pour qu'en elles, elle coule à volonté. 
N'en est il pas ainsi souvent de tout être vivant : 
le plus dur et revêche cache un cœur d'enfant  
qui protège sa vie du regard des passants  
et garde sa douceur pour celui qui l'attend.  






Spontanément, l'écho m'a renvoyé ces mots :  

QUI S'Y PIQUE S'Y FROTTE !  

On dit souvent de l'ortie "qui s'y frotte s'y pique"  
Moi je dirais volontiers "Qui s'y pique s'y frotte" 
La nature humaine est un peu sotte  
et a besoin d'être stimulée 
pour découvrir bien étonnée  
qu'il y avait là toute une vie  
qui voulait simplement nous dire:
"bonjour, je suis là, regardez-moi,  
appréciez-moi, aimez-moi"  
Mon amie l'ortie, ce que tu m'as appris  
je ne l'oublierai pas!  





Décidément, l'ortie est à la fête, et mérite bien, pour terminer ce post, un peu de musique. Voici donc : "Musique qui pique"