lundi 29 février 2016

Jodorowski : Combien êtes-vous ?








Ces deux pages sont extraites du premier volume de la série "L'incal", texte et scénario de Jodorowski, dessins de Moebius. Elles posent de manière astucieuse la "vraie" question : non pas "Qui suis-je?", mais "Combien suis-je?"...





Cliquer sur les images pour les lire en haute résolution.



dimanche 28 février 2016

L'action juste, par Eckhart Tolle




action juste


L'action juste

L'ego se demande que faire pour que telle ou telle situation comble ses besoins ou comment il peut trouver une situation qui comblera effectivement ses besoins.

La présence est un état d'espace intérieur. Quand vous êtes présent, vous vous demandez comment vous pouvez répondre aux besoins de la situation, aux besoins du moment. En fait, il n'est pas nécessaire de vous poser cette question. Vous êtes quiet,vigilant et ouvert à ce qui est. Vous amenez une nouvelle dimen­sion à la situation : l'espace. Puis, vous écoutez et vous regardez. Vous ne faites plus qu'un avec la situation. Si, au lieu de réagir à une situation, vous fusionnez avec elle, la solution émerge toute seule de la situation. En réalité, ce n'est pas vous, la personne, qui regarde et écoute, mais la quiétude vigilante elle-même. Alors, s'il est possible ou nécessaire de passer à l'action, vous le faites ou, plus précisément, c'est l'action juste qui se pose par votre entre­mise. L'action juste est l'action qui est appropriée au tout. Une fois l'action posée, la quiétude spacieuse reste. Personne ne lève les bras en geste de triomphe et ne hurle «Youpi !» Personne ne dit : «Regardez ce que j'ai fait !»
Toute créativité provient de ce vaste espace intérieur. Une fois que la création s'est produite et a pris une forme, vous devez rester vigilant afin que la notion de moi, mon ou ma ne surgisse pas. Si vous vous attribuez le mérite de ce que vous avez accom­pli, l'ego revient et le vaste espace intérieur disparaît.
(Extrait de "Nouvelle Terre")


Indifférence






Le 12 janvier 2007 à la station "L’Enfant Plaza" de Washington aux alentours de 8 heures du matin, en pleine heure de pointe, le violoniste Joshua Bell a interprété incognito, sur son Stradivarius de 1713, six œuvres parmi lesquelles une Partita de Bach.

(Cliquer une fois sur l'image, puis utiliser les flèches droite et gauche du clavier pour visionner le diaporama)



«Ainsi sommes nous si souvent perdus dans nos musiques intérieures..
Quand c'est pour nous ni le lieu, ni l'heure qu'entendons nous de ce qui nous aurait ravi ailleurs..» 

 (Lise)





2015 ?








Une alternative crédible à ce que semble nous réserver l'avenir tel que l'évoquent la plupart des médias actuels.
(Le livre "2100, récit du prochain siècle", a été publié en 1990 sous la direction de Thierry Gaudin)



La suite de la nuit du 4 août 1789, où les privilèges furent abolis, fut autrefois vécue dans la peur. 2015 rappelle aux riches la grande peur qui déclencha l'inversion de leur stratégie. Seuls les plus intelligents ont pu traverser les troubles. S'y ajoutent des parvenus qui en ont profité par des trafics divers. Ils savent qu'aucune forteresse ne peut plus tenir, que les tentatives dures de maintien de l'ordre sont vouées à l'échec. La complexité des techniques modernes s'accompagne de vulnérabi­lité. L'accumulation de richesses devient illusoire si on ne peut plus en jouir en paix. Une minorité se constitue dans les classes dirigeantes. Elle veut la fin des privilèges, la démocratie économique. Entreprises et possédants n'ont même pas compris 1789, dit-elle. Monarchiques, héréditaires, de droit divin, ils raisonnent à courte vue, en fonction de leurs intérêts immédiats. Comment ne pas voir en effet que la pauvreté est cause d'une démographie galopante qui submergera inévitable­ment les îlots de prospérité ? Il faut réintégrer les exclus. La nouvelle sauvagerie qui s'installe à nos portes n'est pas digne de l'espèce hu­maine. Il faut structurer l'espace : exproprier, reconstruire des villes bien ordonnées, induisant un style de vie civilisé. Structurer aussi les mentalités, par de la propagande éducative. En 1871, en France, Thiers avait bénéficié de la complicité tacite de l'ennemi pour mater la Commune. Mais la véritable réponse de la bourgeoisie fut celle de Jules Ferry : l'enseignement pour tous, laïc, gratuit et obligatoire. "Nous ne pouvons pas les éliminer, façonnons-les à notre image. Éduqués, ils penseront comme nous et entre­ront dans notre jeu". Le pari était juste, l'his­toire l'a confirmé. Dès janvier 2016, un orga­nisme nouveau, l'Entente éducative mondiale, consortium d'entreprises cofinancé par les états, organise, au niveau planétaire, des en­seignements de masse. Ils passent, non par l'ancien système scolaire, mais par des voies nouvelles, plus directes et efficaces. La télévi­sion est mobilisée, ainsi que les jeux vidéo, les organisations de loisir, les associations. On trouve les moyens financiers nécessaires : l'argent de la peur ne manque pas.






vendredi 26 février 2016

Je vous souhaite...






"Je vous souhaite des rêves à n'en plus finir
Et l'envie furieuse d'en réaliser quelques-uns.
Je vous souhaite d'aimer ce qu’il faut aimer et d'oublier ce qu'il faut oublier.
Je vous souhaite des passions.
Je vous souhaite des silences.
Je vous souhaite des chants d'oiseaux au réveil
Et des rires d'enfants.
Je vous souhaite de résister à l'enlisement,
à l'indifférence et aux vertus négatives de notre époque.
Je vous souhaite d'être vous..."
Jacques Brel




jeudi 25 février 2016

Jules Feiffer : Relativité








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Un poème de Christel Gollut von Hölchern





Une personne d'une grande qualité humaine, rencontrée à deux reprises il y a plus de trente ans à Sion, dans le Valais (Suisse). Elle m'avait laissé ce poème...





mercredi 24 février 2016

Comète solaire






Le titre de ce post est aussi celui de l'un des tableaux de Gandha, tableaux que vous allez redécouvrir en musique dans ce diaporama haut en couleurs !








mardi 23 février 2016

«Un océan cosmique», par Nicole Montineri






                                                              Un océan cosmique

C'est lors de ma rencontre avec ce que l'on nomme la mort que j'ai pu voir ce qu'enseignent tous les sages de l'humanité depuis des temps immémoriaux : derrière les apparences de l'univers se trouve la réalité d'une Conscience unique et éternelle. En proie à une très forte fièvre et à des douleurs insupportables dues à une méningite, j'ai compris que mon corps ne supporterait pas longtemps cette secousse et accepté sans angoisse sa perte. Ma conscience s'est détachée de cette forme souffrante et j'ai pu accueillir calmement, sans peur, la mort qui venait. A l'instant où je lâchais prise, l'esprit abandonné, les sens rentrés, je fus immédiatement aspirée dans un flux puissant d'énergie. Silence. Il n'y avait plus aucune pensée, plus aucune sensation du corps, plus personne pour souffrir, comme si la densité du silence avait tout englouti. Restait une conscience, totalement lucide, grand-ouverte, sans limite, se sachant embrasser l'espace entier de l'univers tout en le laissant indistinct. Elle percevait tout, avec acuité et douceur. Elle se réalisait être la vie même, immobile et éternellement jaillissante. La lumière qui s'était dévoilée, englobant toute l'immensité et rendant l'espace perceptible de tous les « côtés » à la fois, était intense, éclatante sans être aveuglante, et permettait à la conscience de se reconnaître telle qu'en elle-même. Sensation de paix, de plénitude et de liberté, hors du temps. Le déploiement de la lumière n'était pas extérieur, n'occupait pas un monde objectif qui aurait été environnant. La lumière était perçue comme étant la substance même de la conscience. C'était bien une réalité non duelle qui était expérimentée, les perceptions reflétées dans ce champ lumineux étant l'expression même de l'expansion à l'infini de la conscience. L'intelligence consubstantielle à cette énergie lumineuse communiqua immédiatement, sans ambiguïté. Il n'y a pas de vie sans communication incessante… Tout était clair. La connaissance était directe, absolue et instantanée. J'étais investie de perceptions extraordinaires qui me dotaient d‘une compréhension profonde et subtile de la vie. Je compris la signification de l'univers, perçu comme un ensemble cohérent, un tout harmonieux qui me donna la certitude d'appartenir à une unité cosmique ayant un sens. Le « je » employé ici par commodité n'est pas celui de l'être existentiel qui avait alors disparu, mais qui cependant, par la grâce, peut dire maintenant ce qui fut révélé. Un amour indescriptible, absolu, m'enveloppait et me traversait. Toutefois, il n'y avait personne qui aimait et « je » n'avais personne à aimer. Il y avait seulement l'Amour, sans restriction, sans intention, nature même de cette énergie intelligente, vibration de la Conscience suprême rayonnante. Cette énergie cosmique impersonnelle soutient et pénètre toute chose. Elle constitue l'essence de chaque être vivant, animal compris. Tout est saturé de cette énergie, que nous en ayons conscience ou non.




 Ce que l'expérience de vie après notre mort physique nous enseigne est que notre tâche, ici, sur cette terre, est de nous relier à cet Amour, de placer notre conscience dans cette perception de présence continue, de non-séparation avec cette énergie qui traverse toute chose. Dès que nous ressentons intensément cette énergie couler à travers nous comme à travers tout être, il n'y a plus alors de distinction bon/mauvais, de séparation moi/l'autre. Tout est identique en essence. Rien ne nous différencie jamais, si ce n'est notre esprit habitué à distinguer les innombrables formes de l'existence. Nous pouvons réaliser ceci sans attendre notre mort physique. Touchés par cette vérité qui ne pourra jamais être atteinte par la pensée, mais par un vécu profond de ce que la vie nous propose, nous nous libérons ainsi de la confusion et des oppositions produites par l'esprit. La conscience, capable désormais d'intégrer toute la réalité de façon harmonieuse, sans entrave, demeure liée à la Conscience suprême, au cœur même de l'existence quotidienne. C'est avec cette communion constante que le monde est alors regardé. Une fois que tout notre être a été imprégné de l'universalité de la conscience, il ne nous est plus possible de rester dans une perspective duelle. Vaquant désormais à nos occupations habituelles sur un fond de sérénité et de silence intérieur, nous nous sentons légers, détendus, en harmonie avec notre centre profond, sans besoin de nous rattacher au sentiment d'un moi sans véritable réalité. Nous prêtons moins d'attention aux pensées, aux sentiments, aux émotions qui désormais viennent et disparaissent sans laisser de traces. Nos attachements, nos désirs, nos attentes s'effacent peu à peu et tout naturellement…




 Dans cet état si proche de la mort que j'ai connu, il n'est plus possible de s'identifier à notre corps, à notre rôle social, notre culture, notre religion, nos actes, nos passions, nos divertissements, notre sexe, notre tempérament, notre personnage sur la scène du monde, tout ce catalogue que nous prenons pour notre identité personnelle. Ce qui demeure, la conscience, ne dépend pas de ce moi empirique. Or, nous assimilons habituellement notre conscience à l'univers objectif qui l'occupe et nous la réduisons à tous les éléments dont nous voyons les effets sur notre personnalité et sur notre existence. La conscience ordinaire se résume à être conscient de quelque chose. L'absence d'objet est même considérée comme une « perte de conscience ». Tous les êtres humains possèdent une conscience d'eux-mêmes et de leur environnement, mais peu arrivent à discerner clairement la pure conscience, originelle, vide, d'avec la conscience du corps, des pensées et des objets. Ordinairement, ces expressions de la vie sont confondues avec leur source. L'identification, non plus avec le corps et les pensées, mais avec la conscience dans la lumière de laquelle tout est manifesté, est la réalisation de la véritable Réalité. Pendant toute cette « expérience » de mort physique, ma conscience était silencieuse et inactive sur le plan phénoménal et cependant bien présente. Toute objectivation était absente, laissant la lumière se déployer dans ce vide. C'était une conscience pure, consciente d'elle-même. Celle-ci ne se projette pas dans le temps, ni dans l'action; elle n'est pas oublieuse d'elle-même par l'identification aux objets, comme peut l'être notre conscience ordinaire impliquée dans un corps, étouffée par l'existence quotidienne. Ce que nous sommes réellement, par-delà toute mort et toute naissance, est vide d'objet, seulement conscience-de-soi. La conscience originelle ne peut se déployer que dans ce vide où sujet et objet sont absents, où l'esprit est suspendu et la durée non projetée. La mort est l'occasion de réaliser notre vraie nature, cette ouverture sans intention, où la conscience est laissée à elle-même. La Vie réside dans cette conscience, jamais née, jamais morte, se tenant en elle-même, déployant à l'infini la lumière significatrice d'Amour. Je Suis conscience, c'est là ma véritable identité, éternelle.


Nicole Montineri   
http://www.laconscience-espace.com/articles.html




La même Evidence, sans personne, sans pensées, "vécue" lors du même passage par la mort clinique....
Que dire de plus, que dire de mieux?


lundi 22 février 2016

Bernard Leblanc-Halmos : «Gêne-Aise de la Conscience»






"Gêne-Aise de la Conscience", tel est le titre d'un ouvrage de Bernard Leblanc-Halmos paru en 1989, non édité actuellement. Voici, extraites de ce livre, quelques pages amusantes et en même temps ouvrant sur une réflexion plus profonde.


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samedi 20 février 2016

La respiration de l'Être








La graine n'attend rien, elle aspire simplement à la croissance vers l'arbre qu'elle porte en elle, vers l'arbre qu'elle est déjà. Cette aspiration n'est pas provoquée par quoi que ce soit, elle s'accomplit spontanément, elle est l'être même de cette graine. Une personne unifiée est comme cette graine, rien ne lui manque, elle est déjà complète, et aspire naturellement à se manifester en tant que son propre "arbre", sa propre complétude. Cette aspiration est une respiration de l'Être...




Arnaud Desjardins




L'attente est liée à l'avoir et se manifeste par une accumulation d'objets, matériels ou spirituels. Ceci s'accomplit dans l'horizontalité.
L'aspiration est liée à l'Être et se manifeste par une croissance, un déploiement de ce qui est déjà là. Ceci s'accomplit dans la verticalité.




Vous pouvez bien avoir des milliers de graines; si aucune de ces graines ne germe, vous n'aurez qu'une accumulation de graines, étalées sur l'horizontalité du sol. Qu'une seule d'entre elles vienne à germer, et vous aurez une croissance : l'arbre "aspire" la graine vers le haut, dans la verticalité intrinsèque de son Être.




Pierre qui chante





«Je veux que mon cancer cesse de se développer» : Est-ce vrai ?






Un exemple du Travail avec Byron Katie; impressionnant...




jeudi 18 février 2016

Jon Kabat-Zinn : Vous n'êtes vivant que dans l'instant présent








Petite mise en garde : Au tout début de la video, "Mindfulness" est traduit par "présence d'esprit", ce qui est évidemment un contresens; par "Mindfulness" , il faut entendre "Pleine Conscience".



« Être présent est loin d'être trivial. C'est peut-être le travail le plus dur du monde. Oubliez le « peut-être ». C'est le travail le plus dur du monde – du moins maintenir sa présence. Et le plus important. Quand on tombe dans la présence – les enfants en bonne santé vivent la plupart du temps dans le paysage de la présence -, on le sait instantanément, on se sent instantanément dans son être, se reposer dans la claire conscience, dans la présence elle-même, en sa propre compagnie.» (Jon Kabat-Zinn)



Ketama & Toumani Diabaté : «le puit du désir»

















mercredi 17 février 2016

En guise de Jazz






Image et musique : Chronophonix



mardi 16 février 2016

Oldies (But Goldies) : The Fugs







The Fugs est un groupe de rock américain créé en 1965 par les poètes Ed Sanders et Tuli Kupferberg. Ce groupe est toujours actif, en témoigne leur site officiel.

J'ai choisi deux extraits qui font partie du Vinyl "Tenderness Junction", album qui m'avait à l'époque laissé une aussi forte impression que les premiers opus de Frank Zappa...





lundi 15 février 2016

Ramana Maharshi







Un montages d'images d'archives glanées ça et là sur le net, avec une musique de Ravi Shankar.





dimanche 14 février 2016

Lori-Ann : Six symptômes de l’Illumination




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Article original en anglais sur le blog de Lori-Ann : The Awakened Dreamer
Article en français sur le blog de Christine : Du Tout et Du Rien



Le jour après le réveil de ce rêve d'être un soi séparé, le quotidien a pris des reflets d’illumination. Trois mois plus tard je suis toujours amusée par ce que j'appelle «la légèreté indescriptible de wow », une sorte de fraîcheur de nouveau-né d'où la vie est perçue.

Quel est ce "wow"? En mettant en garde sur le fait que ce qui a surgi ici n'est pas nécessairement ce qui va surgir pour d'autres à la suite d'un éveil, voici ma liste de symptômes. Ces symptômes peuvent indiquer ou non la réalisation de soi, mais si vous n'êtes pas sous l’effet d’une substance illicite, il y a une grande chance qu'il se passe quelque chose de non ordinaire.


1 Des Perturbations Visuelles:
Immédiatement après je me sois réveillée de ce rêve, j'ai remarqué que mes globes oculaires semblaient délivrer une image différente d'avant. Maintenant, je perçois de la luminosité en toute chose, une luminosité "d’éclairage de l’intérieur" et la netteté des arbres, des voitures, des feux de circulation, et même des piétons. C'était comme si quelqu'un avait photo-shopé la réalité en utilisant les applications pour la saturation des couleurs, le renforcement et la netteté. Je vois toujours le monde de cette façon, mais davantage quand je marche dans la nature que quand je me déplace dans la circulation ou les rayons d'épicerie. Et, bien sûr, je suis parfois sidérée par la façon dont le soleil brille dans une rue humide, ou le sourire de la personne derrière la caisse. Dans ces moments-là, l'ordinaire paraît extraordinaire.

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2 Des Problèmes de Limites:
Crainte et Joie sont nées de la simple vision que je n'étais pas séparée. J'ai erré dans une forêt un jour, disant à haute voix (les larmes coulant), "Waouh, waouh, waouh, c'est moi!" Le corbeau volant, les arbres se balançant, les nuages ​​en mouvement, le chien aboyant – chaque parcelle de ce mouvement vue comme des objets apparaissant. "Lori Ann marche" était également une apparition, depuis la seule source, ce vaste vide-plein du sol regorgeant d'êtreté. Maintenant je sais pourquoi ils envoient les fous sacrés “enivrés de Dieu” hors de l'ashram ou du sanatorium - cette perception de l'unité est distrayante, pour le moins, quand vous devez enseigner à un gamin la pratique du football et que soudain, vous êtes le ballon. En fait, j'avais l'habitude d'être une sorte de spectatrice qui s'ennuyait à regarder ma fille jouer au football - tout à coup, je peux être comme un chien, captivée par la balle qui roule et les crampons qui frappent et l'entraîneur qui crie. Je suis tout à la fois une spectatrice assidue et un participant.

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3 Un Esprit Vide. 
Bon, alors où sont allées toutes les pensées? Même la pensée que «je suis Lori Ann, responsable ici» s'est évaporée. Au lieu de cela existe un vide spacieux là où auparavant une foule entière de "pensées" chahuteuses faisait la fête au loin. Ici et là, une lourde pensée parasite va errer à travers le vide et partir assez rapidement, probablement de déception "Et alors, dis, où est la fête?". Vivre dans ce vide-de-pensée est assez facile. Lorsque le bruit mental est minime, la réalité est beaucoup plus vive et immédiate. Quand un ami parle, je l'écoute comme jamais auparavant, parce que les pensées concurrentes (comme je suis d'accord ou pas d'accord) ne sont pas là pour diner. Si jamais je voulais devenir une bonne psychothérapeute, ce serait le moment.

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4) Un calme monstrueux: 
Je ne pense pas que le valium ait quoique ce soit à voir avec l'illumination. Deux jours après je me sois réveillée, l'homme avec qui je vis m’a dit qu’il voulait rompre. J'étais assise là tranquillement - et même sereinement - et l’ai écouté. Au lieu de réagir comme Lori Ann l’aurait fait, ce qui se passait était l'acceptation complète. Aucune défense. Aucun argument. Pas de "comment oses-tu”, de stratégie d'attaque verbale. Ce qui surgissait était la vision claire de la réactivité de mon partenaire, et l’acceptation de cela, et pourtant aussi de la compassion pour dire: «Si tu veux me quitter, c'est okay. Mais je vois que tu es en grande souffrance en ce moment. Tu peux peut être te donner trois jours pour prendre une décision finale. "(Oui, il est resté). Depuis lors, il y a eu de nombreuses occasions d'éprouver un calme intérieur pendant que des tempêtes émotionnelles grondaient autour de moi (laissez-moi vous dire, qu’une fille pubère âgée de 12 ans est un test de stress garanti). Si Big Pharma pouvait mettre l’illumination en bouteille, ses ventes dépasseraient celles de Prozac ou de Viagra. Peut-être la chimie de mon cerveau est-elle modifiée par cette super-tranquillité d'être ici. Mais bon, je ne compte pas m’offrir à la science pour le savoir.

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5 Des Flashs Prémonitoires. 
Contrairement aux bouffées de chaleur, que j'ai également expérimentées en tant que femme ménopausée, ces bouffées de clairvoyance sont une sorte de plaisir. J'ai toujours été assez intuitive, mais maintenant c’est comme des ESP* sur stéroïdes. Ce qui a changé cependant, c'est ce que je fais avec ces aperçus de l'avenir. Il n'y a pas d’élan ici pour changer ce qui va arriver, en fait, avoir ces fenêtres dans le ce-qui-sera c'est comme avoir un bulletin météo. Je ne m'efforcerai pas plus de changer le temps que je ne chercherais à manipuler l'avenir. Une histoire par exemple: j'ai eu la vision une nuit d'un ami qui espionnait mes e-mails afin de vérifier la véracité de quelque chose que j'avais dit. Je savais que je pouvais changer mon mot de passe ou supprimer toute la correspondance électronique qui alimentait le feu de la suspicion. Au lieu de cela, je savais que les choses se passeraient comme je l'avais vu, ce serait parfait. La confiance là est qu'il y a une certaine conception brillante dans ce jeu de Dieu. Effectivement, le lendemain cette personne a piraté mes courriels et l’a confessé plus tard. Et de là, une série de leçons s’en est découlée. En fait, Lori Ann n'aurait jamais permis ce déploiement. Elle aurait plutôt essayé de changer les résultats en ce "qu'elle pensait être le mieux." Ce qui m'amène au dernier symptôme de la réalisation de soi.

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6 Un Abandon Radical: 
Je sais que les gens pensent que l’abandon est une action que vous posez pour arriver à l'illumination. Mais sincèrement, c'est un état d'être qui résulte de la réalisation de soi. Abandonner c’est tout simplement laisser-aller parce que vous avez réalisé que le contrôle était de toute façon une illusion. Cela ressemble à un flux et de la magie dans la vie, parce que quand nous ne cherchons pas à diriger la rivière, nous sommes emportés par elle. Dans l’abandon radical, ce qui pose des intersections est parfaitement chronométré, un heureux hasard élevé et une synchronicité haute sur l’échelle de Richter. Mais ne prenez pas mes mots pour acquis. Réveillez-vous et voyez ce qu’est la vie quand le «je» se dissout et que la vie se vit sans effort grâce au non-vous. Cela ne veut pas dire que la vie est toujours agréable. La douleur peut être ici. Ce qui manque, c'est le bouton de commande à distance sur le jeu vidéo. Vous êtes tous laissés là car c’est le jeu qui se joue sur l'écran de la vie. Vous êtes un spectateur, vous êtes un personnage du jeu et vous êtes l'écran. C'est sacrément cool d'être tout et rien, l'eau, la rivière, le courant, le flux, l'océan et le ciel.

Donc vous les avez. Six des symptômes du réveil du rêve de soi. Bien que certains de ces symptômes apparaissaient sous une forme atténuée dans la vie de Lori Ann avant le grand tremblement du 25 octobre 2011 (http://theawakeneddreamer.com/2011/11/17/hello-world/), ce sont les caractéristiques permanentes de cette vie vécue. Et contrairement à des symptômes de maladie, ce sont des symptômes de l'état que nous recherchons tous, un état d'aisance.

Alors. Je vous invite à vivre une vie remplie de symptômes d’aisance non-ordinaire. Je vous invite à vous réveiller.

La conscience est ici,

Lori Ann

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vendredi 12 février 2016

De Houx et de Mousse











(Flûte traversière : Nathalie M-T ; piano : Chronophonix)